Marie Time |
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Informations du 2024-11-23 03:14 |
Informations personnelles
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Informations sur le navire
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Historique du commandant
4 novembre 1941.
Corinthe, Grèce occupée.
La jeune Maria embarquait sur le chalutier Efeïon de feu son époux.
25 ans. Était elle issue d'une longue lignée de marins vainqueurs àSalamine ? Douée d'une intelligence supranormale ? Riche héritière ? Non.
Rien de tout cela. Elle n'était qu'une simple veuve patriote, qui savait manier un pauvre chalutier hauturier assez moderne pour rejoindre Malte. Et par là, la liberté.
Avec a son bord toute une clique de grecs, yougoslaves, polonais, résistants albanais et tchécoslovaques refusant de se laisser écraser par une botte fasciste ou une botte nazie.
La résistance àl'envahisseur était difficile, et occasionnait des pertes chez les civils. Les armes et munitions devenaient de plus en plus difficiles àtrouver. La retraite des forces yougoslaves et grecques n'avaient pas laissé beaucoup de ressources aux maquisards. Mais l'équipe de Maria avait fait du dégât àl'ennemi !
Las. Il fallait songer àrejoindre les forces régulières. C'était du devoir de ces soldats de métier de tenter de rejoindre la troupe. Et ce fut la promesse de Maria a feu son époux, celle de prendre soin de ces hommes. La cinquantaine d'hommes et de femmes du début avait fondu comme neige au soleil. Charon avait convoyé bien des nôtres de l'autre côté du Styx.
C'était donc une grosse vingtaine d'hommes, deux infirmières de Skopje et elle, dernière du groupe de pêcheurs de Corinthe qui allaient tenter de rejoindre les Alliés. Merci aux Dieux, elle était bonne marin, et rejoindre l'île forteresse ne fut difficile que pour l'odeur lié aux mal de mer de ces bidasses pas amarinés.
Il faut dire que Poséidon avait guidé l'Efeïon jusqu'àMalte en le préservant des italiens grâce àune tempête…
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31 mars 1943.
La Valette.
Un nom d'emprunt, comme Leclerc. C'est ce qu'il manquait àMaria.
Pourquoi pas Time ? Elle avait toujours été espiègle, alors un peu d'humour dans ce monde de brutes ! Franciser son nom afin de parfaire la drôlerie, et voilàtout.
Francais, grecs, yougoslaves… tous les orphelins se serraient les coudes ! Les Alliés les avaient regroupés. Peut être pour mieux les avoir àl'oeil ?
Après formation, elle prenait le commandement d'un submersible FNFL, un des rares en service. En attendant la fin de la modernisation d'un bâtiment grec. Certains dirent… la fin des réparations. Perfides langues !
Récompense de coucherie ?
Ceux qui l'ont pensé en ont réchappé... mais leur opinion avait changé. Elle était simplement une très bonne marin, commandante intrépide et elle avait une chance du Diable.
Ce qui, foi de marin, fait la différence en mer entre ceux qui rentrent et ceux qui dinent avec Poséidon.
Maria, enfin Marie pour les français et l'adversaire ! Prend ce jour le commandement du Georgios Averoff “ΓεÃŽÃÂγιο ΑβÎÂÃÂÉÆâ€Â, fleuron de la Flotte du Roi. Navire amiral de notre marine. Son équipage sera fier de représenter la Grèce sur les sept mers, et d'y affronter l'ennemi, l'envahisseur !