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Peter Bachofen |
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Informations du 2024-11-24 03:14 |
Historique du commandant
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C’est l’histoire d’un mec…
Il y a des fois, ou l’on se retrouve vraiment au mauvais endroit au mauvais moment. Peter est né en Suisse en 1915 dans une famille de classe moyenne, pays charmant et surtout neutre depuis 1515. Malgré la crainte que le pays soit envahi durant la Première Guerre, tout s’est bien passé, et Peter a pu grandir dans son village natal dans la banlieue de Zurich.
Bricoleur dans l’âme, il s’est vite pris de passion pour tout ce qui était mécanique et électrique, avec un certain talent. Encouragé par ses parents, il put ainsi accéder àla très renommée Eidgenössische Technische Hochschule Zürich afin de suivre une formation technique. Une fois son diplôme en poche, il partit pour l’Allemagne voisine afin de gagner en expérience, conquit par le prestige de l’industrie allemande certes réduite par les accords de Versailles. C’est làque les coïncidences peuvent se révéler fâcheuses. Son désintérêt total envers la politique, malgré les avertissements de sa famille, l’ont empêché de voir ce qui se passait depuis déjàplusieurs années dans cette région d’Europe. Lorsque la guerre est déclarée le 1er septembre 1939 par le biais des batteries de 280mm du SMS Schleswig-Holstein, Peter est employé en Rhénanie pour moderniser les fonderies de la région…
Prenant conscience bien trop tard de la situation dans laquelle il se trouve, il essaie de jouer de son passeport Suisse pour retourner au pays. Cela ne fonctionne pas malgré de nombreuses tentatives, mais il continue d’être employé « normalement » jusqu'en 1940, lorsque le Reich planifie l’opération Tannenbaum. Alors en poste sur les chantiers navals de Kiel (dans le Land Schleswig-Holstein, vous suivez ?) il se fait enrôler de force dans l’armée Allemande et embarqué sur un destroyer fraichement sorti de cale sèche, qu’il avait aidé malgré lui àconstruire…
Il n’était pas marin, et encore moins en faveur de cette guerre, mais il n’avait pas le choix. Seule sa survie comptait désormais, pour espérer revoir un jour la silhouette du Üetilberg dans la brume matinale...