Yujio Miyake |
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Informations du 2024-11-21 03:14 |
Informations personnelles
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Informations sur le navire
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Historique du commandant
Pacifiste de nature, mais forcé à combattre pour son pays natal, l'ingénieur en génie civil Yujio Miyake réussi à se dégoter un bateau et un équipage assez fou pour le suivre dans une mission particulière ; évoluer en solitaire sur le champ de guerre du Pacifique...
Cela n'a pas été mission facile de convaincre son Etat Major, mais, le voyant passionné, convaincu par son engagement et surtout en manque de capitaines, ils lui accordèrent le bénéfice du doute. Il avait un essai, un seul, pour leur montrer qu'il avait raison
Mais! Quel fou! - entendait-on sur les quais de Hollandia
En effet, le jeune capitaine se heurta rapidement à ses premières cibles : il n'y pouvait rien, même face à un simple destroyer, avec sa piètre expérience du combat, son équipage novice et sa petite vedette lance-torpille !
Mais un Miyake reste un Miyake. Traduction, du moins celle qu'il aime donner : il ne faut jamais abandonner. C'est une bonne qualité, on ne peut pas lui enlever ce point ! Echelon par échelon, navire après navire, il se fit ainsi connaître à Hollandia. Son meilleur ami, Saïgo Takamori, qu'il avait rencontré à l'école, l'y rejoins quelques mois plus tard, engagé également comme capitaine de navire. Ensemble, ils sillonèrent les baies des îles du Pacifique, à la recherche de petits convois, cibles isolées, pour gagner en expérience avant de changer de taille de cible
Il aurait tout faire pour rendre ses parents fiers, Daisuke et Fuyumi Miyake. Son grand frère, également capitaine dans la marine japonaise, mais à bord d'un sous-marin, l'avait incité à poursuivre cette voie et l'a toujours encouragé dans son apprentissage. On peut bien dire que c'était son modèle. Enfin, lui évoluait depuis longtemps, en sécurité dans de plus grandes flotilles et ne pouvait tout le temps lui couvrir ses arrières. Qu'aurait-il arrivé à ses parents s'ils avaient appris qu'il était mort en mer ? Il ne saurait le dire.
Seuls avec Saïgo, le temps se faisait long, mais les ambitions étaient là : un navire toujours plus gros, des missions toujours plus intéressantes.
Un soir, dans les comptoirs du port d'Hollandia, il fit la rencontre de la Sensuikan Kaizoku Suichuu, qui lui proposèrent de rejoindre ses rangs. La réflexion avec Saïgo fut longue, mais ils acceptèrent. Et, après quelques semaines à leurs côtés, ils n'auraient pu faire meilleur choix.
Ils y rencontrèrent de vieux loups de mers, certes, mais qui avaient tout à leur apprendre ! De l'expérience en mer, au combat, traquer son ennemi ; des leçons de vie, pour le capitaine novice qu'il était encore.
Cette flotille, composée en partie de quelques sous-marins évoluant indépendemment, lui fit découvrir ce nouveau monde..... et cette amabilité. Disons que les capitaines sous-mariniers aiment bien être pris au sérieux et ne blaguent pas beaucoup.
Il y fit de belles rencontres, notamment ses deux mentors : tout d'abord Rôsaru Juso, et son commandant en second Mitsusuke Kawasaki. Qu'est-ce qu'il les aimait ces deux là ! Tout ce qu'il sait aujourd'hui vient d'eux, ou presque, c'est pour vous dire. Il aurait pu les suivre jusqu'au bout du monde. Ensemble, ils élargirent leur périmètre d'action, passant des baies proches de Hollandia à la pleine mer, sillonner entre les îles du Pacifique ! Il découvrit ainsi la vrai vie de capitaine de la flotte japonaise, qu'il aimait tant.
Cependant, la composante sous-marinière de la flotille ne se joignant guère aux actions de surface, Yujio, Saïgo, Rôsaru et ses autres compagnons de surface décidèrent de suivre Mitsusuke dans un nouveau projet : monter leur propre flotille, la Tekkosen Kantai. On pourrait encore les entendre crier : "Vive notre indépendance! Hourra!".
Ici, Yujio s'y sentait à son aise, progressant plus vite que n'importe quel autre capitaine, toujours plus volontaire d'apprendre le savoir des plus anciens.
Vedettes lance-torpilles, destroyers, croiseurs légers se succèdaient, si bien que Yujio n'osait plus suivre le compte des navires qui lui avait été confiés.
Aux 8 qu'ils étaient dans cette flotille, et cette mission si unique qui leur avait été confiée. Ce n'était pas de défendre un port, un convoi, un passage. Non, c'était plus que ça. Membre de la Torrakkâ, il était devenu un traqueur : des retardataires des flotilles ennemis, aux sous-marins isolés.... la liste des proies pourrait être longue.
Ainsi, il s'épanouissait dans ce monde maritime. Mais il se souvenait toujours de ses débuts ; il n'aimait pas couler pour tuer les capitaines adverses. Il voulait simplement aider à gagner cette foutue guerre qui l'avait séparé de sa famille. Il restait pacifiste de nature, et dans ses rêves les plus fous en mer, dans sa cabine, il se mettait à penser à arrêter, tout lâcher, revenir à terre et s'occuper de son jardin derrière sa maison. Il savait pour autant que ses amis avaient besoin de lui : Saïgo, puis sa flotille, de qui il était tant redevable.
Il trouva ainsi l'alternative de changer de carrière maritime : devenir navire de soutien. Plus de navire à couler, il serait loin de cette action que d'autres appréciaient tant. Il leur laissait cette partie du gâteau s'ils le voulaient, cela lui allait bien de rester en arrière-garde, lier les informations, et transporter la nourriture, munitions et carburant. De cette manière, il arma un Navire Atelier classe Akashi, flambant neuf, nommé modestement Heika.
Yujio pouvait maintenant être aux petits soins de sa flotille, refaire un lifting complet à base d'anti-rouille, réparer les hydravions... tout ce qu'il aimait : de la bonne mécanique à base de colliers de serrage, boulons, et d'huile. Même s'il ne mettait plus les mains dans un moteur, il était persuadé que ses mécaniciens s'en réjouissait : plus de mécanique, moins de combat, que demander de plus !
Changement de carrière : un transporteur est né :
- 23/08 : armement Umidori Maru (cargo classe 1D)
- 29/08 : armement Yukitori Maru (cargo classe 2AT)
- 1/09 : armerment Heika (Navire Atelier classe Akashi)
Compte sur l'Atlantique : Stefano Fomerali